Trois étudiants en médecine partent aux sports d’hiver. Au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre très alcoolisée, la jeune femme étudiante est violée par ses deux amis, sous l’effet de la drogue des violeurs. Quelques heures plus tard, elle meurt écrasée par un 4X4.
Une autopsie est pratiquée et le légiste décède juste après ses conclusions. Autopsie qui malgré les apparences  ne révèlera absolument rien.
Le Procureur de la République conclut à une mort accidentelle de la jeune femme.
Trois années plus tard, les deux internes violeurs meurent dans des circonstances étranges, atteints d’une maladie singulière, transmise au cours de pratiques sexuelles peu communes.
Au même moment à Paris sévit un égorgeur qui s’attaque à d’éminents personnages. Ce psychopathe  prélève sur ses victimes  des trophées : organes sexuels, morceaux de peau, nerfs, muscles… et laisse des messages sibyllins pour jouer avec les services de police.
Un professeur en traumatologie et beau-frère d’une commissaire de police de la brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres aide cette dernière à résoudre cette délicate enquête grâce à Beethoven. En écoutant et analysant certains de ses morceaux, il crée une analogie entre meurtriers et musiciens, mobile et instruments de musique, chronologie et rythmes musicaux.
Au cours d’une de ses introspections musicales, il devine les motivations et le but du tueur et résout également le scénario de la mort des étudiants violeurs.
Le suspens s’étend jusqu’à la dernière page et le chirurgien mélomane s’avère, en fait, peu moral et intrigant.
 
 

 
Pourquoi ce titre : Le chirurgien mélomane.
 

L’enquête même si elle est menée par la brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres est résolue par un expert : un chirurgien en Orthopédie. Ce dernier, grand amateur de musiques inédites et peu connues de JS Bach et de Beethoven, utilise l’analyse musicale pour venir à bout des enquêtes menées par sa belle-sœur, commissaire divisionnaire. Dans ce roman, les deux histoires se rejoignent par un dénominateur commun : le chirurgien mélomane.
 
 
 

 
Ce roman est construit sur une réalité possible. Les lieux et bâtiments cités, les évènements relatés,  les faits narrés, les microbes utilisés et leur mode de transmission,  les personnages et professions ainsi que les différents services de police utilisés dans ce roman sont réalistes.
La partie médicale a été supervisée par des professionnels de la chirurgie et par le concours et le récit d’ONG. La partie policière a été vérifiée et  corrigée par un commissaire divisionnaire, pour coller à la réalité.
J’ai  eu recours au service de la  Délégation à la Communication et aux Relations avec les Usagers CHRU de Lille en ce qui concerne les hôpitaux et services cités.
J’ai également sollicité la société SOGVAB de Val Thorens pour conserver le réalisme des lieux de la station de ski.
(Certains arrangements romanesques  ou digressions avec la réalité ne sont dus qu'à la volonté de l'auteur.)

Les années, les dates, les jours,   la chronologie des évènements sont corrects.
Les chapitres s’enchainent  pour ne laisser aucun répit au lecteur et il doit attendre le dernier paragraphe pour comprendre le caractère intrigant du personnage principal : le chirurgien mélomane.
Le sexe fait partie de ce roman avec des pratiques nécessaires à l’intrigue du scénario. Ces pratiques, surtout dans le chapitre 23 font l’apologie de l’orgasme prostatique, peu connue et souvent tabou qui malgré le plaisir extraordinaire qu’il procure reste secret dans la littérature et la sexologie.

Les personnages principaux seront utilisés par la suite pour de nouvelles enquêtes.
 

 
À qui s’adresse le roman

 
Tout amateur de roman policier appréciera l’intrigue du scénario et de ses différents rebondissements. Les musiciens, professionnels de la santé et des services de police apprécieront la véracité des situations. Un voile est levé sur la pratique de leur profession à travers un scénario  machiavélique. Les amateurs et amatrices de sexe s’essaieront, grâce à la description sans tabou des trois sortes d’orgasmes masculins, à cette pratique, dit-on,  agréable et méconnue.
 
 

Extrait
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